Ce nouveau programme, entièrement centré sur l’opéra souhaite mettre en valeur et interroger les spécificités esthétiques et dramaturgiques du genre.
– Un premier séminaire régulier sera ainsi consacré à l’« Opéra comme spectacle ». L’œuvre lyrique est le produit d’une interaction entre trois paramètres (musique, livret et mise en scène) et sa production le croisement de plusieurs métiers. Ce cycle de rencontres souhaite donner la parole à des chercheurs mais aussi à d’autres professionnels de l’opéra (chanteurs, metteurs en scène, scénographes, etc.) afin d’explorer cet univers pluriel. Ce séminaire sera ponctué par une journée d’études sur la même thématique. La centralité de l’IRET en France et l’importance qu’il a prise ces dernières années en Italie lui permettront de fédérer autour de ce nouveau programme des chercheurs de diverses institutions et équipes, pour beaucoup étrangères (Istituto nazionale di studi verdiani, Parme ; Fondazione G. Rossini, Pesaro ; Università degli studi Roma Tre ; Hochschule für Musik und Tanz, Köln ; Institut für Theater, Film und Medienwissenschaft, Universität Wien ; Fordham University, New York ; Yale University ; University of Pennsylvania ; IreMus, CNRS).
– Un colloque sur le Théâtre Italien à Paris (1801-1876), ses productions et son esthétique propre, sera également organisé au cours du nouveau contrat.
– Publications : deux livres autour de Verdi sont d’ores et déjà en préparation, d’une part édition critique de la correspondance entre Verdi et les éditeurs français Marie et Léon Escudier (600 lettres complétées par un choix de documents inédits) pour la collection Carteggi de l’Istituto nazionale di studi verdiani de Parme, et une monographie, qui doit être publiée par la même institution, sur les adaptations de quatre opéras de Verdi pour le Théâtre-Lyrique (Rigoletto, Macbeth, La traviata et Le bal masqué). Un troisième livre consacré à La pietra del paragone de Verdi, dans le cadre de la La Fondazione Rossini. Ce dernier opéra constitue un cas opposé à celui du Barbiere : son livret, qui ne semble à première vue s’appuyer sur aucune source directe, est en réalité construit comme un patchwork de « situations fortes » (Stendhal) que son auteur Luigi Romanelli, professeur d’art dramatique au Conservatoire de Milan, rassemble en puisant dans un vaste corpus d’œuvres. Ce travail de reconstitution permettra d’éclairer la génétique de l’œuvre et par conséquent ses codes poétiques fixés par le genre.